METAL GEAR SOLID: SERIE
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HELLFIRE
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MessageSujet: News   News Icon_minitimeDim 16 Oct à 19:04

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HELLFIRE
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MessageSujet: Re: News   News Icon_minitimeDim 16 Oct à 19:12

En voici une sur MGS 2 : SOL:

Une pluie torrentielle s'abat sur New York en ce matin gris de Décembre. Au milieu de l'Hudson, un tanker avance puissamment vers le large, laissant derrière lui les tours de Manhattan. Sur le pont de Brooklyn, quelques voitures se croisent sans se voir, tant la pluie est drue. Dans ce paysage oppressant, une ombre passe derrière les piles du pont. Soudain, sans raison apparente, elle se précipite et saute par-dessus la rambarde, pour retomber 30 mètres plus bas, entre les containers du pont avant du tanker. En un éclair, elle se glisse derrière l'un d'eux. D'une main sûre, l'homme écarte son poncho et saisit l'arme attachée dans son dos. Solid Snake est de retour...

Metal Gear Solid 2 démarre comme un bon film d'action et d'espionnage. Un film dans lequel on sait que l'ambiance va être lourde, oppressante, pleine de suspense et de rebondissements. C'est tout juste si l'on pense à se saisir de la manette pour prendre le contrôle de Snake, tant on se laisse absorber par un scénario digne d'une super production hollywoodienne, dans le bon et dans le mauvais sens du terme...

Snake rampe maintenant sur le métal froid du pont du tanker. le vent fait claquer son bandeau. Dissimulé derrière un cordage, il se penche lentement vers la gauche pour observer la partie tribord du navire. Un garde, appuyé contre un container, fume tranquillement une cigarette, tandis qu'un peu en retrait, un second garde tourne le dos en faisant sa ronde. Dans un souffle, Snake roule sur le côté, puis tire une seule balle de son M9 à silencieux. Le garde, assommé net par la décharge de tranquilisant, a à peine le temps de s'affaler sur le pont que Snake est déjà adossé contre la paroi du navire. Attiré par le bruit, le second garde fait demi-tour. Dès qu'il a dépassé l'angle du mur, Snake le saisit par le cou, et l'assomme de la crosse de son revolver...

Voilà à quoi vous allez jouer pendant une vingtaine d'heures. Votre maître mot : furtivité. Et la variété des actions à votre disposition pour traverser le jeu le plus discrètement possible est époustouflante : outre les différents mouvements possibles, que vous soyez debout, accroupi ou couché, c'est également l'utilisation du décor qui fera la différence. Vous devrez utiliser chaque recoin pour essayer de passer inaperçu. Vous pourrez vous cacher dans les armoires, dans des cartons (sympa, les cartons font de la pub pour Z.O.E., en hommage au titre avec lequel vint la démo). Vous devrez veiller à ramper sur les sols métalliques pour que le bruit de vos pas ne révèle pas votre présence. Chaque élément compte, et pourra influer sur votre capacité à mener à bien votre mission. Quand à ceux qui, comme moi, ont l'habitude de faire le ménage à grand coup d'AK, ils n'auront qu'à bien se tenir : il est pratiquement impossible de finir le jeu en liquidant tous les gardes! Au contraire, il vous faudra utiliser toute la palette de mouvements pour permettre à Snake d'échapper à la vigilance des gardes et c'est un vrai plaisir.

Notons d'ailleurs, que les principales commandes vous sont expliquées, au début de l'histoire, pour vous permettre de les prendre en main. A ce sujet, il faut signaler que MGS2 commence par vous demander si vous avez fini MGS premier du nom. Cette information aurait pu être intéressante pour proposer aux joueurs ne connaissant pas MGS un petit didacticiel sur la prise en main de Snake, ou bien encore une cinématique résumant les évenements du premier épisode. Au lieu de cela, on saute simplement la première partie du jeu. C'est très étonnant comme choix. Les joueurs ayant répondu qu'ils n'ont pas terminé MGS1 rate une grande partie du jeu. Quand aux autres, ils se retrouvent avec un mini-didacticiel qui démarre au bout de trois heures de jeu. Etonnant je vous dis...

Pour en revenir à la jouabilité, la Dual Shock a été utilisée à son maximum sans tomber dans la complexité. Les commandes s'adaptent bien aux situations, et permettent de toujours avoir la bonne action qui tombe sous la main au bon moment. Tout juste peut on reprocher une propension un peu trop forte de Snake à se plaquer contre le décor, ce qui vous coupe souvent dans votre élan. Mais il vaut mieux cela que le contraire car "pour vivre mieux, vivons caché".

Snake, accroupi devant le garde inconscient, scrutait le couloir menant au pont arrière. Soudain, un grésillement lui fit se raidir. La radio du garde se mit à crachouiller : "Equipe A, pourquoi n'avez vous pas fait votre rapport ?...". Quelques secondes s'écoulèrent, pendant lesquelles Snake ne bouga pas un muscle. "Equipe A..." reprit la radio, "Equipe A, veuillez répondre... Equipe A ? ... J'envoie une équipe d'enquête". Snake balaya le pont avant du regard, à la recherche d'une cachette. Il allait avoir des problèmes. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, les pas lourds d'une escouade raisonnait déjà dans le couloir. Son coeur se mit à battre à tout rompre. Il se jeta sous une bâche en priant pour qu'on ne le découvre pas. Sa mission était trop importante...

Voilà exactement le problème : ça ne sert à rien de se débarrasser d'un garde car il est immédiatement, ou presque, remplacé. Et une fois que votre présence a été détectée, la sécurité se trouve renforcée à l'endroit que vous devez traverser. Par moments, vous pourrez cacher le corps de votre victime dans un placard ou sous un escalier, mais le temps que vous déplaciez le corps, il y a de fortes chances pour qu'un nouveau garde arrive. Mieux vaut donc trouver un moyen de passer discrètement, quitte à détourner l'attention avec les nombreux moyens à votre disposition : en tapant sur le mur d'un côté pour passer de l'autre, en lancant un chargeur vide ou en abandonnant une revue osée dans un coin stratégique. A vous de choisir votre solution : il y en a pléthore. Mais choisissez avec soin, car les gardes font preuve d'une intelligence plus élevée que la moyenne (des jeux vidéos j'entends...). Et il est inutile de détourner l'attention d'un garde, si c'est pour se faire prendre par le second. C'est une vision d'ensemble dont vous allez avoir besoin pour traverser chaque niveau.

Quatres gardes armés jusqu'aux dents déboulèrent sur le pont avant, et se mirent à inspecter minutieusement chaque recoin. De longues minutes s'écoulèrent pendant lesquelles Snake retint son souffle. La sueur commencait à perler sur son front. Un garde s'arrêta à sa hauteur, son pied droit à quelques centimètres du visage de Snake. Son coeur s'arrêta de battre. Le garde saisit sa radio et commenca à parler : "La sentinelle a quitté son poste sans autorisation. Envoyez un remplaçant". "OK, rentrez au QG". Puis, l'arme au poing, les gardes s'éloignèrent un à un. Snake reprit son souffle pendant quelques instants, puis déclencha son Codec pour joindre Otacon. "Ca va pas être facile, Otacon, il y a une véritable armée sur ce bateau...".

Voilà tout MGS2 résumé. Des phases d'infiltration musclée, intenses, oppressantes... Puis le scénario reprend le dessus, les dialogues fusent, les personnages échangent entre eux et l'histoire évolue. Et franchement, c'est extra. C'est une expérience unique, à mi-chemin entre le jeu vidéo et le film et on comprend alors tout l'intérêt du rapprochement entre ces deux formes de culture. Les cinématiques, les cut-scenes, ont été travaillées avec un soin extraordinaire. Tout y est : travellings, angles de vues exotiques, lumières... Un vrai travail de réalisateur pour vous immerger plus encore dans l'histoire à chaque pas que vous faites.

Et puis... Et puis ça continue. On commence à rencontrer quelques boss, ce qui donne lieu à des combats intenses, mais brefs. Quand aux cut-scenes, elles se font de plus en plus présentes, de plus en plus longues. Les dialogues au Codec s'éternisent. La culture "manga" commence à ressortir. On parle de chose et d'autres, on entre dans la vie privée des personnages, oubliant complètement la mission, pour assister à des situations plus abracadabrantes (pour parler poliment) les unes que les autres (genre, le frère qu'a couché avec la mère, ce qui a rendu folle la soeur qui était secrètement amoureuse du frère... Hum hum...). Et malheureusement, ca devient vite n'importe quoi. N'importe quoi d'abord par le contenu de ce qui est abordé : les retournements sont tellement gros que le scénario voit sa crédibilité s'effilocher à chaque dialogue. Et n'importe quoi sur la forme. Passer une demie-heure sans avoir à toucher la manette, c'est déjà un pari qu'il était difficile de relever. Mais pourquoi pas, si le contenu est intéressant : de belles images, et des dialogues intelligents. Mais quand vous passez une demie-heure à suivre des dialogues au Codec, donc sans image, pour écouter les histoires de fesses des personnages, ou suivre leurs interrogations métaphysiques, ça devient vite lourd. C'est dommage, parce que ça gâche pas mal la fin du jeu. L'ambiance lourde du début se dissout dans ces dialogues sans queue ni tête.

D'autre part, et vu l'importance des dialogues dans ce jeu, permettons nous d'adresser un carton rouge à l'éditeur de MGS2 quand à leur traduction. Certes, on peut comprendre que les dialogues n'aient pas été doublés intégralement en français : ils sont nombreux et variés, et le budget pour le doublage aurait vraisemblablement été conséquent. Nous devons donc nous contenter de sous-titres. Mais que diable, pourquoi livrer un produit tel que MGS2 avec des sous-titres aussi mauvais ? Traductions approximatives, nombreuses fautes d'ortographe et de grammaire, phrases incomplètes ou complètement aberrantes. Vous allez me dire que tout le monde fait des fautes, et que Planet Gamers devrait balayer devant sa porte avant de regarder chez les autres. Il me parait cependant difficile de comparer un média d'actualité, gratuit qui plus est, fonctionnant avec quelques personnes sur de l'info "temps réel", à un titre comme MGS2, sur lequels plusieurs dizaines de personnes travaillent pendant des années, et qu'on nous vend ensuite pour 70 Euros. La moindre des choses aurait été de relire les dialogues au minimum pour éviter les phrases qui ne veulent rien dire. Parce que nous autres, petits français, on a l'impression qu'on nous jette en pâture un jeu pas fini, ou mal fini avec de tels dialogues. Et quand on voit le boulot énorme qui a été fait sur MGS2, que ce soit pour les décors, les personnages, les musiques ou encore l'intelligence artificielle des ennemis, tous ces éléments qui demandent un budget autrement plus conséquent que celui de la traduction des textes, on se dit que c'est vraiment dommage, pour un jeu accordant une telle importance aux dialogues, de gâcher tout ce monstreux travail pour un point aussi facile à règler.

Mais tant pis, le mal est fait. On ressort de MGS2 avec un sentiment partagé. C'est magnifiquement fait, c'est original, on y prend beaucoup de plaisir. Mais on a parfois l'impression de regarder "Titanic", en moins crédible encore, tant le mélo finit par prendre le dessus sur le scénario. Alors MGS2 va concourir dans la catégorie des meilleurs jeux de l'année, c'est certain. Il faut l'avoir dans sa ludothèque, c'est certain également. Et à peine les premières minutes passées sur le jeu, il sera difficile de ne pas aller jusqu'au bout, c'est encore certain. Mais on rate le grand frisson, le jeu auquel on aurait rien à reprocher. Le choix de terminer le jeu par ses longues phases de dialogues est très discutable, qui plus est avec une traduction telle que celle qui nous est servie.


Mon avis? Jouer à ce jeu a été un pur plaisir.
Dommage que la fin dérive tellement vers le sous-manga.
Espérons que le 3ème du nom corrigera ce défaut.

Ce test à été effectuer par moi-même. Excusez les fautes d'orthographes, si il y en a.
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